Culture et confiture

Dans un souci de protection de la population contre les risques engendrés par l’absorption d’amiante, le décret Décret n° 2002-839 du 3 mai 2002 tend à favoriser la diminution des seuils tolérés à l’exposition des poussières provenant de cette matière par l’obligation d’un contrôle, et éventuellement, de travaux de dépose des flocages et calorifugeages.

Contrôle obligatoire de l’état des isolations en amiante

Parce qu’il isole du bruit, de la chaleur et du feu, l’amiante a été utilisé dans les constructions de 1950 à 1980. Or, il a été prouvé que les poussières qu’engendre sa dégradation, ingérées ou inhalées, même durant une courte période mais à fortes doses, pouvaient provoquer des cancers.

Toutefois, un déflocage hâtif pourrait s’avérer être plus dangereux que le maintien dans l’état d’un calorifugeage convenable, d’autant plus que l’ignifugation doit être maintenue.

C’est pourquoi le gouvernement a pris des mesures pour voir disparaître ce danger, notamment en soumettant à un contrôle rigoureux les formes les plus friables : les flocages et calorifugeages des immeubles publics ou privés dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.

Le propriétaire doit détecter la présence d’amiante

La personne exerçant les obligations de réparation du propriétaire a le devoir de rechercher des traces de travaux de flocages ou de calorifugeages contenant de l’amiante dans les documents relatifs à la construction ou à l’entretien du bâtiment.

En cas de résultat infructueux, un contrôleur technique ou un technicien de la construction qualifié et assuré pour ce type de travail est contacté pour une recherche systématique sur le terrain.

Celui-ci prélève éventuellement et précautionneusement des échantillons de matériau douteux afin de les classer selon leur état de conservation qui déterminera la suite à donner. Un dossier technique «amiante» est constitué.

Lors d’une promesse de vente, un extrait du dossier doit être fourni ou, à défaut, un constat de professionnel.

Agir selon le taux de fibres dans l’atmosphère du local

Dans le cas où de l’amiante est découvert, son état est classifié selon la grille d’évaluation appropriée en 3 niveaux :

• Le niveau 1 équivaut à une protection étanche qui ne nécessite qu’une nouvelle vérification dans les 3 ans, ou lors de toute modification.
  
  
• Le niveau 2 implique la vérification du niveau d’empoussièrement de l’atmosphère par un organisme agréé par le ministère de la santé.
  
  
• Quant au niveau 3, il exige la mise en œuvre de travaux.

Rationalisée pour augmenter le nombre de clients, la mercatique s’est tournée, avec la crise, vers la traditionnelle relation permanente avec le client pour le fidéliser. La Gestion de la relation client (GRC) ou Customer Relationship Management (CRM) est une mercatique qui ne vise pas un chiffre de ventes rapide, mais une connaissance du client par la relation qui entraînera plusieurs achats de sa part.

Le commercial écoute son client plus qu’il ne lui vante son produit afin de lui proposer un choix adapté et de prix différents. Il n’emploie pas les techniques de ventes manipulatoires qui poussent le client à un achat précipité qu’il risque de regretter. Il sait, au contraire qu’il y a plus de chances que le client revienne s’il part avec l’impression d'avoir le choix. Si le vendeur a bien démontré l’adéquation de son produit avec le besoin du client, le client reviendra et n'achètera pas le produit le moins cher. Et comme il sera satisfait, c’est à ce même fournisseur qu’il s’adressera en cas de nouveau besoin.

Le principe de la GRC est de ne pas attendre que le client revienne, mais de lui montrer régulièrement les nouveaux produits susceptibles de l’intéresser, lui présenter des vœux de bonne année, s’informer de sa satisfaction lorsqu’il a eu recours au service après vente... Pour assurer ce service avec précision, le commercial répertorie dans son fichier clients les informations commerciales (achats, encours de paiement, incidents…) et tous les éléments qui permettent d’identifier leur besoin : leur âge, leur situation familiale, leur catégorie socioprofessionnelle, leur habitât et surtout leurs goûts et préférences identifiés grâce à une conversation attentive.

Les commerciaux ont désormais à leur disposition toute une batterie d’outils pour optimiser leur GRC issus des Techniques d’information et de communication (TIC).

Des outils permettent de travailler en réseau et télétravailler. La GRC ne nécessite pas une présence constante au bureau quand on a des outils de gestion et de communication. Les ordinateurs associés à la wifi, de même que les assistants numériques personnels (PDA) ou les ardoises électroniques (ipad) permettent aux commerciaux de se synchroniser et d’être interchangeables. Ces outils vont permettre la gestion d’un calendrier électronique partagé ainsi que celle du fichier client mis à jour en permanence.

Des logiciel de relation client ou solution gestion relation client Monact.fr ; Selectcrm.fr ; Sagecrmsolutions.fr (à partir de 1500€ par poste ; prix constaté en février 2011) regroupent la gestion des contact, des documents associés, du planning, des diffusions par courriel, du service après vente, offrent un couplage téléphonie/informatique qui permet au commercial d’avoir aussitôt sous les yeux la fiche de l’appelant et de savoir ainsi comment se comporter.

La gestion des situations de crise est une chose à laquelle toute entreprise doit se préparer. Il faut savoir non seulement en quel sens doit-on rédiger un démenti, mais aussi être rodé pour faire face à toute attaque.

Une entreprise ne peut pas se permettre de laisser s'éteindre d'elles-mêmes les médisances, ce délai peut lui être fatal. Il faut donc intervenir le plus rapidement possible et choisir un porte-parole digne de foi, quelqu'un dont la réputation et la prestance rendront ses paroles crédibles.

Le contenu du démenti doit être fignolé. A savoir que pour le public, le démenti, moins croustillant que l'accusation a moins de chance d'être écouté avec intérêt. Ce qui l'intéresse c'est "la suite de l'histoire". Il faut être bref et toucher au bon endroit :

• Ne pas se lancer dans une longue argumentation logique.

• Ne pas rappeler l'accusation. "Nos produits ont toujours été d'excellente qualité" est préférable à "Il est faux que nous ayons distribué des produits dangereux".

• Montrer que ce dont on est accusé n'est pas grave puisque c'est le cas (voire pire) dans d'autres entreprises et pour d'autres produits.

• Montrer que ce dont on est accusé est minime au milieu de tout ce que représente de positif l'entreprise et son personnel.

• Déplacer l'objet de l'accusation vers un objet choquant pour les valeurs actuelles. Il faut montrer par exemple qu'on veut nuire à l'entreprise parce qu'elle présente une concurrence pour les trusts internationaux qui ne pensent qu'à s'enrichir et polluent.

Pour prévenir la crise, il faut:

• Donner fréquemment des informations honnêtes et claires sur l'entreprise (s'inspirer des réclamations client ou des rumeurs internes pour les faire avorter) par les médias traditionnels et par l'Internet.

• Un site "bien propre" ne suffit pas, il faut que l'information circule dans le grand public en répondant à des requêtes simples sur les moteurs de recherche : créer un blog ou une page Facebook par exemple. Il faut aussi penser que les rumeurs peuvent venir de l'intérieur, jouer la transparence avec le personnel et communiquer aussi sur l'Intranet.

• Communiquer plus sur l'humain que sur le technique qui n'est pas accessible à tout le monde.

• Composer une cellule de crise avec des spécialistes (logistique, communication externe, interne, victimes, environnement, sécurité, juridique, rapporteur, décideur) et prévoir son fonctionnement (quand, comment et où est-ce qu'on la réunit quelles que soient les circonstances, les moyens dont elle disposera, etc.). Ce groupe devra s'entraîner régulièrement à partir de cas fictifs pour avoir un plan de gestion de crise rodé. Il existe des formations "management de crise".

La crise passée, il faut tout faire pour que vivent les actions correctives décidées pendant la crise et redoubler de vigilance dans le travail et la communication interne comme externe.

Ayant choisi une carrière militaire, le général de Gaulle s'est retrouvé par les hasards de l'histoire à un poste clé de la politique française.

Charles de Gaulle est né à Lille. Il est le fils d'Henri de Gaulle, professeur de lettres et de mathématiques à Paris. Il reçoit, ainsi que ses trois frères et sa sœur, une éducation traditionnelle catholique.

Il entre à l'école de Saint-Cyr en 1908 et en sort treizième de sa promotion en 1912. Il est affecté aux ordres du colonel Pétain au 33ème régiment d'infanterie d'Aras.

A la déclaration de guerre, le lieutenant de Gaulle est affecté dans la Vème armée de Lanrezac. Treize jours après, il est blessé au genou. Rétabli et promu capitaine, il est blessé à la main en mars 1915. Il le sera de nouveau à la cuisse à la bataille de Douaumont en mars 1916.

Laissé pour mort, il est fait prisonnier et, malgré cinq tentatives d'évasion, il devra attendre l'armistice du 11 novembre 1918 pour retrouver la liberté.

De 1919 à 1921, le capitaine de Gaulle est envoyé entraîner la toute nouvelle armée polonaise. A son retour, il épouse Yvonne Vendroux qui lui donnera trois enfants.

En 1922, il est reçu à l'Ecole supérieure de guerre.

Chef de bataillon en 1927, lieutenant colonel en 1933, il occupe notamment un poste au ministère de la guerre et publie des ouvrages de stratégie militaire.

Colonel en 1937, il prend un commandement à Metz.

Après un succès sur la Somme, à la tête de ses chars blindés, le colonel de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'Etat chargé de coordonner l'action avec le Royaume-Uni.

En mission à Londres, il apprend que le gouvernement français a demandé l'armistice. Il réagit en envoyant par Radio Londres son fameux appel. Il dirige désormais les "Forces françaises libres" depuis Londres.

En France, il est condamné à mort pour trahison et désertion.

En mai 1943, de Gaulle fonde à Alger le Comité français de la libération qui devient rapidement le gouvernement provisoire.

Son prestige le conduit à la politique, mais il est mis à l'écart du pouvoir de 1953 à 1958.

René Coty le rappelle en 1958. De Gaulle sera élu Président de la toute nouvelle Ve République.

Après trois ans de guerre contre le FLN de Gaulle, proclame l'indépendance de l'Algérie.

Le général de Gaulle oppose à tort la force au mouvement étudiant et ouvrier dont il n'imaginait pas la portée.

Il met sa présidence en jeu sur un référendum. Le 28 avril 1969, il quitte la présidence de la République.

Retiré en sa résidence privée de La Boisserie, le général de Gaulle meurt le 9 novembre 1970 d'une rupture d'anévrisme.

Les Indes au XVe siècle désignaient l'extrême orient en général, les pays d'où provenaient ces denrées rares : épices, parfums et étoffes. Trouver une nouvelle route des Indes accessible par le meilleur moyen de transport de l'époque : le bateau fut le grand challenge de l'époque entre l'Espagne et le Portugal.

Un homme pouvait assurer sa fortune au Moyen-Âge en faisant le commerce des épices, des étoffes et autres produits d’Orient. Ils arrivaient par la Méditerranée en provenance de Constantinople où des caravanes les avaient acheminées depuis la Chine et l’Inde.

C'est ce qu'on appelait faire la route des Indes. En retour, les marchands écoulaient à haut prix des denrées communes en Europe. Seulement les pistes caravanières étaient peu sûres, toutes les caravanes n'arrivaient pas à bon port.

Le monde moderne n’a rien inventé, le marché n'aime pas la perte et aime dégraisser les coûts. C'était déjà le cas au XIVe siècle. Gagner les Indes par une route plus sûre et plus confortable se révélait d'un immense intérêt. La recherche d'une nouvelle route des Indes devenait capitale.

Au XVe siècle, l'Espagne et le Portugal sont deux grandes puissances européennes dont la force résidait dans leur marine. L'idée leur vint de trouver une route maritime des Indes. C'est ainsi que Christophe Colomb, mandaté par les souverains espagnols entreprend ce projet insensé pour l'époque, part vers l'Ouest et découvre l'Amérique.

Le projet plus réaliste des Portugais était de tenter de découvrir une route par l'Est en longeant les côtes de l'Afrique, toujours plus au Sud vers l'inconnu. À savoir qu'en 1430, aucun navire européen connu n'était allé plus au sud que le cap Boujdour.

Après plusieurs tentatives allant chaque fois un peu plus au Sud, c'est le trajet de Vasco de Gama 1498 qui, contournant la pointe sud de l'Afrique (cap de Bonne-Espérance), devint la nouvelle route des Indes. Lors de son premier voyage, Vasco de Gama a fait de lourdes pertes, mais il a ouvert la route en moins de deux ans.

La première des conséquences est celle qui était escomptée : l'enrichissement des marchands et le début de l'empire économique portugais, parallèlement à l'enrichissement de l'Espagne qui progressait aux Amériques.

La seconde conséquence est un accroissement prodigieux en peu de temps de la connaissance de terres inconnues, leurs contours, leur faune, leur flore, leurs savoirs et leurs richesses associés malheureusement à un manque de respect pour leurs civilisations jugées inférieures.

Quoi qu'il en soit, jusqu'en1869, date à laquelle sera creusé le canal de Suez, c'est cette route que les navires suivront.